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  • Transgresser dans l’entreprise.

    L’entreprise est le lieu de tous les changements. Sortir du cadre, créer des ruptures, bouleverser les organisations internes et externes sont des défis d’évolutions.

    La vision mécaniste du monde dominant dans l’entreprise dont la construction pyramidale est une émanation freine les indispensables évolutions.
    Je me rappelle d’un séminaire lors duquel je présentais l’importance de l’intuition dans le management de la complexité. Un dirigeant s’est senti offensé, c’était tout à fait impossible d’imaginer utiliser l’intuition. Il a humecté son doigt, l’a levé comme pour prendre le vent et m’a répondu : « vous pensez que je vais prendre mes décisions comme cela ? » Pour lui utiliser son cerveau droit était iur.jpegune invitation à transgresser inacceptable.
    Dans l’entreprise, il y a des milliers de raisons de créer des règles, des procédures. Souvent pour se protéger, on pose des règles fictives qui avec le temps perdent leur origine mais reste bien ancrées.
    Nous posons une limite à nos actions par habitude, par peur de l’impossible. Si personne ne vient poser un acte de transgression par courage ou par candeur, tout se fige et cela peut être infiniment regrettable pour les conditions de travail, l’efficacité et la qualité.

    Transgresser n’est pas un acte violent ou anti-social. Il peut l’être c’est vrai. Mais il peut aussi se faire dans le respect de l’autre. Dans les situations de travail coincées, sclérosées, tristes, transgresser éclaire le chemin de la vie.
    Lorsque nos mécanismes de défense ont érigé un système normatif pour nous protéger de notre environnement et des autres, transgresser peut ouvrir les portes de l’amour.

    Tout ce qui nous empêche d’utiliser notre intelligence individuelle et collective mérite d’être transgressé, pour sortir de la servitude et continuer à exister. Car l’humain est le pont entre le monde actuel et le monde futur qui est celui de la société de la connaissance et de l’intelligence. Si nous ne pouvons jouer ce rôle, nous pouvons nous interroger sur notre destinée.

  • Transgresser notre mode de pensée.


    «Ce n’est pas le doute qui rend fou, ce sont les certitudes.» disait Nietzsche.

    iu-1.jpegTransgresser pour sortir de la pensée rationaliste, mécanique et cartésienne est la seule solution pour comprendre le monde complexe et faire progresser nos sciences et notre compréhension du monde. Nous ouvrir à la complexité, c’est abandonner le déterminisme, le binaire, les certitudes. S’ouvrir avec humilité à une pensée organique. C’est accepter l’imprévisible, l’invisible, l’inexplicable.