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IDEHO - Page 25

  • Un rêve d’autosuffisance alimentaire grâce à l’abondance du partage

    Scène de la vie quotidienne en métamorphose.

    Le 4 mai c’était la journée nationale des « incroyables comestibles » porté par le mouvement des colibris.
    Une idée simple, « nous mangeons ce que nous plantons » d046db51a048190cbb259e5777be5f53.png
    Le mouvement naît en 2008, dans la petite ville de Todmorden (Yorkshire) au Royaume-Uni, alors durement frappée par la crise économique. Pam Warhurst, une femme d’affaires locale, propose à son entourage de planter des légumes partout où c’est possible dans la ville. Pourquoi se passer de légumes bien trop chers à l’achat, puisqu’il suffit de les faire pousser, en particulier dans les nombreux espaces urbains fertiles laissés à l’abandon ? L’initiative prend rapidement, ils nomment leur mouvement : « Incredible Edible », ou les « Incroyables comestibles ». La communauté de bénévoles plante du maïs à côté du commissariat, transforme le jardin de l’hôpital en verger, encourage les enfants à cultiver des légumes qu’ils mangeront à la cantine, installe des bacs à compost dans la ville... L’idée des incroyables comestibles fait déjà un tabac en France. Les participants sèment ensemble des grands espaces ou bien posent simplement un pot de fraises dans la rue. Rencontres, solidarité et fêtes sont les premières récompenses en attendant les récoltes.
    L’idée que partager crée de l’abondance de richesses fait son chemin, déjà, elle fait des rhizomes pour s’appliquer à l’énergie, aux réparations d’objet, à internet…
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    Chacun peut prendre l’initiative en famille ou entre voisins. Demandez à la mairie (pas toujours gagné !) un bac dont vous pourrez disposer librement. Posez un panneau pour indiquer « incroyables comestibles, servez-vous ! »

  • La 3éme révolution industrielle

    Le dernier livre de Jeremy Rifkin propose un nouveau récit d'une 3éme révolution industrielle organisée en 5 piliers.
    Cette révolution ambitionne le passage de l’organisation verticale traditionnelle de la société fondée sur l’énergie fossile, pour une société fondée sur des relations distribuées et coopératives dans l’ère industrielle verte émergente. Fornybar_energi.jpg
    Voici les 5 piliers de la révolution industrielle qui nécessitent d’être mis en place simultanément et toujours ensemble.
    1– Changer l’énergie pour de l’énergie renouvelable
    2- Transformer le parc immobilier en micro centrales énergétiques qui collectent sur site des énergies renouvelables
    3 – Conserver et stocker l’énergie renouvelable grâce à l’hydrogène qui est l’énergie la plus répandue. Stockage dans chaque immeuble et dans l’ensemble des infrastructures.
    4- Utiliser la technologie d’Internet pour transformer le réseau électrique de tous les continents en réseau de partage de l’énergie au niveau local.
    5- Passer aux véhicules électriques (rechargeable ou à pile à combustible).

    Rifkin nous dit que nous ne sommes pas dans une crise économique mais dans une crise énergétique. Ces 5 piliers permettent de passer de la centralisation à la latéralisation c’est-à-dire à une nouvelle organisation autour des énergies renouvelables qui permettent l’autonomie locale.
    La civilisation évolue lorsqu’on change de façon d’utiliser l’énergie et la communication. En sortant des énergies fossiles (pétrole, gaz) et du nucléaire cartésien qui ne permettent pas de produire local, les Etats peuvent échapper à la logique de guerre et de domination des pays possédants de l’énergie dans laquelle ils sont inscrits pour contrôler les sources d’approvisionnement. Ainsi, la démocratisation de l’énergie menace l’ordre établi de l’énergie centralisée, remet en question le paradigme du pouvoir.
    L’énergie produite en local, dans chaque maison ou quartier, c’est plus simple et cela nous donne l’occasion de sortir de ce problème de domination et aussi de domestication de l’homme par l’homme.
    C’est pour cela que c’est si difficile pour nos gouvernants d’organiser ce changement de paradigme qui se passe aussi dans notre esprit pour une civilisation plus collaborative est plus empathique.

    Encore une démonstration que le médicament à la complexité et à nos enjeux de survie est aussi un poison pour notre système actuel.

    Notre espoir tient dans la nouvelle génération d’humain de l’Internet qui ne pensent pas gauche/droite ou capitalisme/socialisme, mais organisation centralisée ou ouverte et collaborative.