Scène de la vie quotidienne en métamorphose.
Le 4 mai c’était la journée nationale des « incroyables comestibles » porté par le mouvement des colibris.
Une idée simple, « nous mangeons ce que nous plantons »
Le mouvement naît en 2008, dans la petite ville de Todmorden (Yorkshire) au Royaume-Uni, alors durement frappée par la crise économique. Pam Warhurst, une femme d’affaires locale, propose à son entourage de planter des légumes partout où c’est possible dans la ville. Pourquoi se passer de légumes bien trop chers à l’achat, puisqu’il suffit de les faire pousser, en particulier dans les nombreux espaces urbains fertiles laissés à l’abandon ? L’initiative prend rapidement, ils nomment leur mouvement : « Incredible Edible », ou les « Incroyables comestibles ». La communauté de bénévoles plante du maïs à côté du commissariat, transforme le jardin de l’hôpital en verger, encourage les enfants à cultiver des légumes qu’ils mangeront à la cantine, installe des bacs à compost dans la ville... L’idée des incroyables comestibles fait déjà un tabac en France. Les participants sèment ensemble des grands espaces ou bien posent simplement un pot de fraises dans la rue. Rencontres, solidarité et fêtes sont les premières récompenses en attendant les récoltes.
L’idée que partager crée de l’abondance de richesses fait son chemin, déjà, elle fait des rhizomes pour s’appliquer à l’énergie, aux réparations d’objet, à internet…
Chacun peut prendre l’initiative en famille ou entre voisins. Demandez à la mairie (pas toujours gagné !) un bac dont vous pourrez disposer librement. Posez un panneau pour indiquer « incroyables comestibles, servez-vous ! »