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devenir - Page 7

  • Les vacances, un moment de retrouvaille avec soi

    Au sujet de l'école, Christian Bobin confie : « Ce qui me paraît le plus insupportable — et c'est aussi ce que fait notre société — c'est que l'école me séparait de moi-même. Ce n'était pas d'une personne, mais de moi-même, dans le vagabondage des heures, des humeurs. C'était ça dont j'étais séparé. »


    Bonnes fin de vacances à tous les écoliers.

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    Le cancre

    Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le coeur
    Il dit oui à ce qu'il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.


    Jacques Prevert



  • Une vie simple.

    Ce matin j’ai préparé les bagages de mes enfants qui partent en colos dans un endroit magnifique. J’étais heureuse de repasser leurs habits et de les plier soigneusement pour leur faire une belle valise. Ce sont des gestes simples, qui pourtant me remplissent de joie.
    Ces gestes simples de la vie quotidienne, mille fois répétés ont une grande valeur. Tout comme cueillir des fruits pour en faire des confitures, des jus, des conserves, préparer ses produits de beauté, des onguents, des remèdes pour l’hiver avec les plantes du jardin, faire son potager et regarder les fleurs pousser, repeindre les volets, les murs, prendre soin des arbres, mitonner des bons repas, réparer le portillon qui mène au verger, recoudre une jolie robe, préparer le bois pour l’hiver, mettre de l’huile dans les portes qui grincent.

    Unknown.jpegHommes, femmes, chaque fois que nous préparons un repas , que nous nettoyons notre maison, que nous l’embellissons, chaque fois que nous produisons pour notre famille, ce sont des actes d’amour, des vraies richesses de l’économie réelle, une plus value pour notre bien être.
    L’histoire dominante raconte que tout cela est un travail dévalorisant, indigne, ingrat, sans valeur. Pourtant, la réussite n’est pas seulement à l’extérieur, au service des l’économie de marché, de la vie au travail.

    Comment prendre soin de notre planète quand nous n’avons plus le temps, ni le goût de nous occuper de notre propre foyer ?

  • La 3éme révolution industrielle

    Le dernier livre de Jeremy Rifkin propose un nouveau récit d'une 3éme révolution industrielle organisée en 5 piliers.
    Cette révolution ambitionne le passage de l’organisation verticale traditionnelle de la société fondée sur l’énergie fossile, pour une société fondée sur des relations distribuées et coopératives dans l’ère industrielle verte émergente. Fornybar_energi.jpg
    Voici les 5 piliers de la révolution industrielle qui nécessitent d’être mis en place simultanément et toujours ensemble.
    1– Changer l’énergie pour de l’énergie renouvelable
    2- Transformer le parc immobilier en micro centrales énergétiques qui collectent sur site des énergies renouvelables
    3 – Conserver et stocker l’énergie renouvelable grâce à l’hydrogène qui est l’énergie la plus répandue. Stockage dans chaque immeuble et dans l’ensemble des infrastructures.
    4- Utiliser la technologie d’Internet pour transformer le réseau électrique de tous les continents en réseau de partage de l’énergie au niveau local.
    5- Passer aux véhicules électriques (rechargeable ou à pile à combustible).

    Rifkin nous dit que nous ne sommes pas dans une crise économique mais dans une crise énergétique. Ces 5 piliers permettent de passer de la centralisation à la latéralisation c’est-à-dire à une nouvelle organisation autour des énergies renouvelables qui permettent l’autonomie locale.
    La civilisation évolue lorsqu’on change de façon d’utiliser l’énergie et la communication. En sortant des énergies fossiles (pétrole, gaz) et du nucléaire cartésien qui ne permettent pas de produire local, les Etats peuvent échapper à la logique de guerre et de domination des pays possédants de l’énergie dans laquelle ils sont inscrits pour contrôler les sources d’approvisionnement. Ainsi, la démocratisation de l’énergie menace l’ordre établi de l’énergie centralisée, remet en question le paradigme du pouvoir.
    L’énergie produite en local, dans chaque maison ou quartier, c’est plus simple et cela nous donne l’occasion de sortir de ce problème de domination et aussi de domestication de l’homme par l’homme.
    C’est pour cela que c’est si difficile pour nos gouvernants d’organiser ce changement de paradigme qui se passe aussi dans notre esprit pour une civilisation plus collaborative est plus empathique.

    Encore une démonstration que le médicament à la complexité et à nos enjeux de survie est aussi un poison pour notre système actuel.

    Notre espoir tient dans la nouvelle génération d’humain de l’Internet qui ne pensent pas gauche/droite ou capitalisme/socialisme, mais organisation centralisée ou ouverte et collaborative.