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société - Page 6

  • Les vacances, un moment de retrouvaille avec soi

    Au sujet de l'école, Christian Bobin confie : « Ce qui me paraît le plus insupportable — et c'est aussi ce que fait notre société — c'est que l'école me séparait de moi-même. Ce n'était pas d'une personne, mais de moi-même, dans le vagabondage des heures, des humeurs. C'était ça dont j'étais séparé. »


    Bonnes fin de vacances à tous les écoliers.

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    Le cancre

    Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le coeur
    Il dit oui à ce qu'il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.


    Jacques Prevert



  • Un rêve d’autosuffisance alimentaire grâce à l’abondance du partage

    Scène de la vie quotidienne en métamorphose.

    Le 4 mai c’était la journée nationale des « incroyables comestibles » porté par le mouvement des colibris.
    Une idée simple, « nous mangeons ce que nous plantons » d046db51a048190cbb259e5777be5f53.png
    Le mouvement naît en 2008, dans la petite ville de Todmorden (Yorkshire) au Royaume-Uni, alors durement frappée par la crise économique. Pam Warhurst, une femme d’affaires locale, propose à son entourage de planter des légumes partout où c’est possible dans la ville. Pourquoi se passer de légumes bien trop chers à l’achat, puisqu’il suffit de les faire pousser, en particulier dans les nombreux espaces urbains fertiles laissés à l’abandon ? L’initiative prend rapidement, ils nomment leur mouvement : « Incredible Edible », ou les « Incroyables comestibles ». La communauté de bénévoles plante du maïs à côté du commissariat, transforme le jardin de l’hôpital en verger, encourage les enfants à cultiver des légumes qu’ils mangeront à la cantine, installe des bacs à compost dans la ville... L’idée des incroyables comestibles fait déjà un tabac en France. Les participants sèment ensemble des grands espaces ou bien posent simplement un pot de fraises dans la rue. Rencontres, solidarité et fêtes sont les premières récompenses en attendant les récoltes.
    L’idée que partager crée de l’abondance de richesses fait son chemin, déjà, elle fait des rhizomes pour s’appliquer à l’énergie, aux réparations d’objet, à internet…
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    Chacun peut prendre l’initiative en famille ou entre voisins. Demandez à la mairie (pas toujours gagné !) un bac dont vous pourrez disposer librement. Posez un panneau pour indiquer « incroyables comestibles, servez-vous ! »