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IDEHO - Page 12

  • Transgresser dans l’entreprise.

    L’entreprise est le lieu de tous les changements. Sortir du cadre, créer des ruptures, bouleverser les organisations internes et externes sont des défis d’évolutions.

    La vision mécaniste du monde dominant dans l’entreprise dont la construction pyramidale est une émanation freine les indispensables évolutions.
    Je me rappelle d’un séminaire lors duquel je présentais l’importance de l’intuition dans le management de la complexité. Un dirigeant s’est senti offensé, c’était tout à fait impossible d’imaginer utiliser l’intuition. Il a humecté son doigt, l’a levé comme pour prendre le vent et m’a répondu : « vous pensez que je vais prendre mes décisions comme cela ? » Pour lui utiliser son cerveau droit était iur.jpegune invitation à transgresser inacceptable.
    Dans l’entreprise, il y a des milliers de raisons de créer des règles, des procédures. Souvent pour se protéger, on pose des règles fictives qui avec le temps perdent leur origine mais reste bien ancrées.
    Nous posons une limite à nos actions par habitude, par peur de l’impossible. Si personne ne vient poser un acte de transgression par courage ou par candeur, tout se fige et cela peut être infiniment regrettable pour les conditions de travail, l’efficacité et la qualité.

    Transgresser n’est pas un acte violent ou anti-social. Il peut l’être c’est vrai. Mais il peut aussi se faire dans le respect de l’autre. Dans les situations de travail coincées, sclérosées, tristes, transgresser éclaire le chemin de la vie.
    Lorsque nos mécanismes de défense ont érigé un système normatif pour nous protéger de notre environnement et des autres, transgresser peut ouvrir les portes de l’amour.

    Tout ce qui nous empêche d’utiliser notre intelligence individuelle et collective mérite d’être transgressé, pour sortir de la servitude et continuer à exister. Car l’humain est le pont entre le monde actuel et le monde futur qui est celui de la société de la connaissance et de l’intelligence. Si nous ne pouvons jouer ce rôle, nous pouvons nous interroger sur notre destinée.

  • Transgresser notre mode de pensée.


    «Ce n’est pas le doute qui rend fou, ce sont les certitudes.» disait Nietzsche.

    iu-1.jpegTransgresser pour sortir de la pensée rationaliste, mécanique et cartésienne est la seule solution pour comprendre le monde complexe et faire progresser nos sciences et notre compréhension du monde. Nous ouvrir à la complexité, c’est abandonner le déterminisme, le binaire, les certitudes. S’ouvrir avec humilité à une pensée organique. C’est accepter l’imprévisible, l’invisible, l’inexplicable.

  • S’éloigner des agitations du monde et développer son intériorité.

    Dans notre civilisation, la difficulté n’est plus d’aller chercher les ressources de base à notre survie, mais de se protéger, de protéger son être profond, son identité contre les incessantes sollicitations, le bruit, les images et les agressions des sens.

    La saturation est telle, que la richesse ne se montre plus par l’accumulation de biens mais au contraire par le dépouillement. L'espace, le silence et un environnement sain deviennent rares et chers.
    Nous sommes égarés dans la modernité. Notre temps est celui de la consommation. Nous sommes domestiqués pour la servir. Le mode de vie engendré par notre civilisation est tout organisé pour nous couper de nous-même, nous sommes tout entiers appelés à l’extérieur. Et pourtant c’est de l’intérieur que nous nous connectons à notre environnement, aux autres, c’est là que nous rencontrons notre ultime liberté et notre joie profonde.
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    La plus grande transgression du siècle est sans doute de s’éloigner des agitations du monde : mondanités, vie sociale stérile, actualités, bruits incessants des villes, bavardages, informations inutiles. Tous ces bruits qui nous empêchent d’entendre l’appel de notre vocation et de sentir les signaux faibles qui guident notre intuition et nos actions. S’en éloigner, c’est reprendre le cours de notre temps et retrouver de la puissance pour notre accomplissement.