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IDEHO - Page 13

  • Transgresser pour changer de paradigme.

    Avec tous nos talents, notre intelligence, la connaissance accumulée depuis l’apparition de l’homme sur Terre, n’avons-nous pas mieux à faire que ce que nous faisons aujourd’hui ?

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    Le combat silencieux qui se joue en ce début de siècle entre les modernistes qui rêvent d’une croissance verte et ceux qui transgressent (dans le sens passer de l’autre côté) pour participer au nouveau paradigme, porte l’enjeu de notre survie. Ceux qui passent de l’autre côté abandonnent l’anthropocentrisme où les besoins humains sont la finalité et le reste des espèces des ressources, pour un biocentrisme qui prend en compte l’ensemble de la biosphère et où l’humain doit agir dans le respect des équilibres.

  • La vie est-elle une invitation à transgresser ?


    Les sociétés et les individus peuvent-ils progresser et grandir sans transgresser ? Enfants et parents savent que la transgression est nécessaire à construire la maturité.
    iu.jpegToutes les inversions sociétales se sont accompagnées d’une remise en question des mythes du moment et d’une résurgence de la liberté de pensée. Cela passe forcement par des mouvements de transgression.
    L’inversion de civilisation, la fin de la modernité, que je pense que nous vivons aujourd’hui poussera sur un terreau de transgressions qui permettront les ruptures nécessaires vis-à-vis du modèle dominant.


    Définition Transgresser : passer de l’autre côté, dépasser, enfreindre.
    Aller contre ce qui semble naturel
    Dépasser une limite.

  • Management cellulaire, autre histoire d'autonomie

    Sogilis, l’humain au centre de ses attentions

    Sogilis est une entreprise qui conçoit des applications informatiques. Leur spécificité est dans l’excellence de leur programmation pour offrir à leurs clients un retour sur investissement plus rapide, une maintenance minimum, et des merveilles pour leurs utilisateurs (ex : logiciels embarqués, chirurgie dentaire, ergonomie des sites web…).
    Sogilis est une entreprise libérée qui applique un management cellulaire.

    Mieux comprendre ce qui anime les dirigeants des entreprises libérées, tel était le but de notre visite ce mardi à Grenoble chez Sogilis. D’abord, on note la facilité du contact, de la prise de rendez-vous. Il y a dès notre arrivée ce sentiment de simplicité, une porte qui s’ouvre, des sourires et un sentiment d’être déjà un peu comme chez soi.
    Selon Christophe Baillon, le créateur de Sogilis, la réussite réside dans le « lâcher prise ». Passionné très jeune par le développement, il comprend rapidement après un court séjour dans une SSII, les limites de la logique « court-termiste » et se lance en créant Sogilis. En pratiquant le Lean Software Development, l'entreprise veut lutter contre les coûts du gaspillage informatique.
    Un grand compte à l’audace de faire confiance à cette micro-entreprise et le pari est lancé : fournir une application extrêmement sensible et stratégique dans un délai de livraison de rigueur très précis, et ce, sans bug ni réserve après la livraison. Pari gagné, le client est enthousiaste et Sogilis remporte le meilleur score des fournisseurs de ce grand compte, l’aventure peut se poursuivre.
    usine_a_gaz.jpgPar quels moyens ce pari technologique a-t-il pu être remporté ? On comprend alors deux choses. La première est une maîtrise parfaite du métier et l’invention d’un processus de test automatisé qui rend improbable l’apparition de bug informatique après la livraison. La seconde est la mise en place de méthodes agiles particulièrement innovantes.
    Partant du postulat que « travailler bien fait travailler vite » et avec l’augmentation du nombre de collaborateurs, un mode de travail fluide par équipes appelé « cellules » autonomes est mis en place. Chacun travaille autour de la vision, présente au quotidien. Cette vision que raconte si bien Christophe Baillon est un bijou de simplicité :
    - enthousiasmer le client, le satisfaire n’est pas suffisant,
    - prendre du plaisir, être passionné par son métier et heureux de venir travailler le matin,
    - être rentable, chacun doit contribuer au chiffre d’affaires et aux charges fixes.

    La politique de management est résolument orientée partage, feedback positif, retour d’expérience. L'équipe dirigeante reçoit chaque collaborateur tous les 4 mois pour un entretien individuel, se parler - toujours, mettre des post-it partout pour dire les choses, les partager, les traiter. C’est aussi ce que fait chaque cellule par quinzaine et l’ensemble des collaborateurs mensuellement.

    Contrairement aux SSII classiques où la commande est prise en fonction des exigences du client sans complètement tenir compte des contraintes techniques internes, chez Sogilis une commande n’est acceptée qu’avec l’accord des équipes techniques de façon à pleinement respecter les spécifications et les délais et confronter la commande à la vision.
    Respecter ses engagements, assurer un niveau de qualité optimale et en même temps, donner à chacun du temps pour qu’il puisse développer ses propres projets, c’est ce à quoi veille Christophe Baillon.
    D'ailleurs, que disent les salariés de Sogilis ? Ils aiment leur autonomie, l’écoute, la confiance, le travail conforme à la vision partagée, vision qu’ils connaissent tous très bien. Toujours motivés après un an, deux ans ou plus chez Sogilis, ils y répondent par l’affirmative. Pourquoi pourrait-il en être autrement d’ailleurs se questionnent-ils, les projets sont passionnants, et ils s’y sentent très heureux. Chacun dispose d’un budget qu’il peut librement affecter selon ses aspirations, livres, formation, ordinateur ou encore le donner à un de ses collèges. Le télétravail est encouragé.
    Entraide, collaboration, esprit d’équipe, tout y est. On a pourtant cherché la faille, la dissonance, le hiatus, en vain. Les limites de ce système horizontal, c’est qu’il n’y a pas de perspectives verticales de carrière. Pour ceux qui aimeraient être chef, Sogilis n’est pas le bon endroit.
    Quitter Sogilis ? Seul un collaborateur interrogé imagine partir pour développer son projet personnel, il le fait d’ailleurs avec le soutien de Sogilis qui lui donne le temps nécessaire pour travailler son projet de start-up. Le porteur de projet souhaite réutiliser le modèle de Sogilis pour le management, l’organisation, le professionnalisme technique.

    Carole Laubry et Natacha Rozentalis
    Pour MOM 21 www.mom21.org
    Janvier 2015