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IDEHO - Page 37

  • La prochaine révolution du monde

    L’ère de la modernité s’achève, C’est l’avénement de l’immatériel sur lequel se construit une nouvelle civilisation, celle de l’intelligence et de la connaissance. L’homme est dans ce passage. Il est le lien vers cette évolution du monde. C’est cet entre-deux qui nous devons réussir au 21éme siècle.

    Comme nous l’annonce Marc Halévy, nous entrons dans l’âge noétique.
    Bienvenue «dans le nouveau paradigme et les nouveaux univers immatériels de la connaissance et de l’imaginaire».

    Depuis 28 ans je me passionne pour les entreprises car avant d’être des lieux de production et de profits, elles sont des espaces extraordinaires d’aventures humaines. Elles sont des territoires de passion, de création, de réflexion et parfois de joie. Elles sont les nouvelles tribus. Tout du moins c’est ce qu’elles peuvent être.
    Aujourd’hui des changements considérables s’annoncent et pourtant dans mes accompagnements de dirigeants, des collaborateurs et des organisations, je m’aperçois que les réflexions identitaires et prospectives ne sont pas très fréquentes. Pourtant les collaborateurs, sont toujours plus en quête de sens pour eux même et pour la communauté de leur entreprise.
    Quelle est mon identité d’entreprise ?
    Quel est le sens de son existence ?
    Sommes nous toujours dans notre vocation ?

    Et aussi au quotidien, mille questions se posent pour manager dans la complexité, l’accélération des rythmes et les pénuries de ressources.
    Les solutions sont à imaginer, à tester, à ajuster pas à pas.
    Quelles nouvelles logiques de travail inventer? Quelles nouvelles compétences sont nécessaires?
    Comment stimuler l'initiative, fidéliser les talents ? Comment faire fructifier et connecter les idées?
    Comment rémunérer l’intelligence? Comment maîtriser en contrôlant mieux les éléments essentiels ? Comment chasser la valeur ajoutée dans toutes vos actions?
    Quelles sont les communautés de l’entreprises capables de stimuler la vie des réseaux? Comment réduire l’ empreinte écologique?
    Comment relier les générations?

    Mauvaise nouvelle, il n’y aura pas de recette magique. Bonne nouvelle, les solutions seront des créations collectives, originales et impermanentes.
    Il y a encore quelques années, il était très difficile d’intéresser les managers aux questions de complexité, de changement de paradigme, de société de la connaissance.

    Mais cela évolue et très vite, comme si quelque part, quelqu’un avait sifflé le début du match !

    Nous participons à quelque chose qui nous dépasse et c’est en cela que nous devons penser plus loin que l’homme.
    Comme l’entreprise doit penser plus loin que sa propre survie.


  • Puni ! pas d’utopie au dessert !

    En jouant au jeu du dictionnaire avec mes filles, je regarde un de mes mots préférés : utopie.

    Petit Robert Junior.
    Définition du mot Utopie : chose impossible à réaliser. Ex : un monde sans misère et sans guerre est une utopie (syn : chimère, rêve).

    Abasourdie, je cherche un autre dictionnaire :

    Dictionnaire Larousse super major : même définition.

    Je rassemble tous les dictionnaires de la maison inquiète, le sens d'utopie aurait-il changé et je n’en saurais rien ?

    Dans le Larousse classique : nom féminin - (de Utopia, mot créé par Thomas More, du grec ou, non, et topos, lieu).
    dictionnaire.png 1 -Construction imaginaire et rigoureuse d'une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre idéal.
    2- Projet dont la réalisation est impossible, conception imaginaire : Une utopie pédagogique.

    Autre Robert : idéal, qui ne tient pas compte des réalités. Conception qui paraît irréalisable, une chimère.

    Dans mon souvenir, l’idée d’utopie est issue d’Utopia , l’ouvrage de Thomas More et signifie "en aucun lieu".
    Ce mot nous raconte une histoire du « à l’envers et à l’endroit du monde », une remise en question de notre conception du réel. Utopie interpelle chacun d’entre nous à agir plutôt qu’à attendre un monde meilleur dans un au-delà providentiel ou un Etat providence.

    Comment ce mot a t-il pu perdre tant de force ?

    Mais surtout, pourquoi avoir choisi pour nos enfants cette première définition qui, simplifiée devient fausse ?

    Quelque chose qui n’existe pas ou qui semble irréalisable n’est pas forcément impossible.

    L’exemple choisi impose une réalité d’un monde forcement en guerre et miséreux.

    Le mot rêve est présenté comme synonyme d’utopie, dans ce contexte le rêve devient lui aussi quelque chose d’impossible ?

    Si utopie est remplacée par impossible, alors la nécessaire utopie, qui ouvre les champs du possible n’existe plus. Nous voilà donc enfermés dans nos certitudes du réel et la petitesse de nos perspectives.

    J’ai questionné à ce sujet des enseignants, leur explication à cette definition est que les enfants (8 à 12 ans) ne pourraient pas comprendre.

    Comment cela ? c’est bien au contraire eux qui gardent la capacité à interroger le monde et aussi à l’imaginer.

    Alors si nos enfants sont privés d’utopie, qu’allons nous devenir ?

  • Vive les soldes !

    Ce sont les soldes, la fête de la consommation !

    Avant de succomber à la tentation de la bonne affaire, il est encore temps de m’interroger :

    De quoi ai-je vraiment besoin ?
    Mes achats ne vont-ils pas encombrer mes armoires ?
    Que va m’apporter en plus cet objet que j’achète ?
    Vais-je en retirer une réelle satisfaction ?
    Me sentirais-je plus riche de moi-même ?
    Est-ce cohérent avec la nécessaire frugalité de notre siècle?

    IMG_3255.JPG
    Et de penser :

    - À ce que j’ai déjà …
    - Je me cale sur le chiffre 7 : selon la pratique zen et aussi le bon sens d’autrefois, 7 tenues d’extérieur, 7 paires de chaussures, 7 hauts, 7 bas, quelques accessoires.
    - Je pense à l’ascèse de cette année pour vider mes armoires, placards, bibliothèques, étagères… Et ne garder que ce qui est vraiment beau, indispensable, de bonne qualité pour être durable. À mes efforts pour ne pas à nouveau me laisser envahir par des objets venus de nulle part.
    - Je pense à ceux qui ont travaillé pour fabriquer ces objets « bonnes affaires » dans des conditions que j’ignore mais qui ne me laissent pas indifférente ;
    - Je pense qu’il faut 4000 litres d’eau pour fabriquer un maillot en coton.
    - Je pense à ces milliers de litres de pétrole et aux ressources qui s’épuisent utilisées pour fabriquer ces objets.

    Il y a encore tant de choses qui pourraient me faire réfléchir…

    Mais cela me suffira pour cette saison.
    Plutôt que faire les soldes, c’est toute légère que j’irais me promener dans les bois.