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IDEHO - Page 38

  • Vive les soldes !

    Ce sont les soldes, la fête de la consommation !

    Avant de succomber à la tentation de la bonne affaire, il est encore temps de m’interroger :

    De quoi ai-je vraiment besoin ?
    Mes achats ne vont-ils pas encombrer mes armoires ?
    Que va m’apporter en plus cet objet que j’achète ?
    Vais-je en retirer une réelle satisfaction ?
    Me sentirais-je plus riche de moi-même ?
    Est-ce cohérent avec la nécessaire frugalité de notre siècle?

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    Et de penser :

    - À ce que j’ai déjà …
    - Je me cale sur le chiffre 7 : selon la pratique zen et aussi le bon sens d’autrefois, 7 tenues d’extérieur, 7 paires de chaussures, 7 hauts, 7 bas, quelques accessoires.
    - Je pense à l’ascèse de cette année pour vider mes armoires, placards, bibliothèques, étagères… Et ne garder que ce qui est vraiment beau, indispensable, de bonne qualité pour être durable. À mes efforts pour ne pas à nouveau me laisser envahir par des objets venus de nulle part.
    - Je pense à ceux qui ont travaillé pour fabriquer ces objets « bonnes affaires » dans des conditions que j’ignore mais qui ne me laissent pas indifférente ;
    - Je pense qu’il faut 4000 litres d’eau pour fabriquer un maillot en coton.
    - Je pense à ces milliers de litres de pétrole et aux ressources qui s’épuisent utilisées pour fabriquer ces objets.

    Il y a encore tant de choses qui pourraient me faire réfléchir…

    Mais cela me suffira pour cette saison.
    Plutôt que faire les soldes, c’est toute légère que j’irais me promener dans les bois.

  • C’est un beau jour pour jeter sa télé !

    - Qu’est-ce qu’il y a à la télé ce soir ?
    - Bof rien d’intéressant.
    - Bon, alors qu’est ce qu’on regarde ?


    Saviez-vous que nous passons dans toute notre vie plus de temps devant la télé qu’au travail ? !

    Quel gâchis de temps et surtout quel danger pour nos esprits.

    La télé est un outil de propagande redoutable, elle calibre les opinions, formate les idées, donne l’illusion d’apprendre, invite à la râlerie et l’insatisfaction stérile.

    Elle nous éduque à la consommation, en particulier nos enfants.

    Elle est un lieu de violence sans limite à travers ses séries et ses jeux.

    Elle désinforme et transforme la vie en spectacle.

    Avec sa télécommande, sceptre du pouvoir, elle invite à l’agitation et la dispersion.

    Elle nous fait coucher tard, dans une fausse détente ce qui limite notre santé.

    Elle préfère mettre en valeurs des animateurs bruyants, incultes et vulgaires plutôt que nos érudits et nos sages.

    Elle accapare notre temps, un temps précieux dont nous avons besoin pour être vraiment présent à ceux que nous aimons, pour rêver, lire, s’instruire, marcher, chanter, danser, parler, écouter, observer, méditer, créer, penser, rire, dormir.


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    Il y a plus de 10 ans, mon mari entre deux émissions lobotomisantes, eut un éclair de lucidité. Soudain lui apparurent l’absurdité et le néant de ses heures passées là devant ce petit écran qui prend la place centrale dans le salon, les canapés tournés vers elle comme un totem !
    Mon mari étant un homme d’action rapide et décidé, ni une ni deux, il prend l’objet du délit et le met devant la porte de la maison.
    Bye bye télé !

    Satisfait, il retourne s’asseoir et sourit. Mais plus tard, le manque lui prend, il se dit qu’en se disciplinant, en enregistrant les émissions intéressantes, en éteignant lorsqu’il n’y a rien, il parviendra à dominer la bête !
    Satisfait de ce compromis, il retourne dans la rue. Hélas, l’objet a disparu.

    Depuis, nous n’avons plus de télé et parmi tous les bienfaits de cette absence, il y en a un merveilleux : le silence !

    Une maison sans télé est emplie de nos paroles, de nos rires et de silence.

    Quel bonheur !

    Regardez comme il fait beau, c’est sans doute un beau jour pour vous libérer et jeter votre télé.

    image crée par Sadel.

  • Europe écologie doit t-il (doit-elle ? ) se centraliser pour devenir un « vrai parti » ?

    Voilà plusieurs fois que j’entends sur les ondes des journalistes questionner les représentants d'Europe Ecologie Ecologie à peu prés en ces termes :

    « quand allez vous choisir un vrai leader ? » (sous entendu un seul !)
    « quand allez vous créer un vrai parti ? » (sous entendu une seule entité qui centralise le pouvoir et les adhérents).

    Serais-ce obligatoire pour exister ? pour être reconnu ? pour être efficace ?

    Une nouvelle occasion de souligner à quel point ces journalistes sont les représentants de notre paradigme vieillissant.

    Je ne me situe pas au niveau des idées, du contenu politique. J'observe la forme que prend ce regroupement. Cette expérience d’Europe Ecologie est très intéressante, de par son organisation : protéiforme, leadersip tournant basé sur le talent jugé nécessaire pour gagner ou pour mener un projet, issue et alimentée par un réseau complexe, cohabitation d'identités différentes ...

    Observons là comme un prototype d'organisation politique du 21éme siècle, Va t-elle va se développer, va t-elle disparaitre ou se transformer? va -elle se reconfigurer à partir d'un nouveau réseau ? ou bien se centraliser? comment va t-elle se débrouiller avec une forte volonté des membres à se mobiliser dans un système coopératif souple et agile et en même temps les inéluctables jeux de pouvoirs et les contraintes juridico administratives pour avoir le droit d'exister ? Quel niveau de partage d'une vision est-il nécessaire pour faire vivre le regroupement ?

    C’est sûrement bien difficile à faire tenir et grandir mais cette complexité des relations et des enjeux à réguler reflètent la réalité de notre siècle.

    Se centraliser serait une erreur vulgaire.
    Nous voyons bien dans quel état de décrépitude sont les autres partis issus d’une organisation pyramidale.

    Alors j’espère voir se déployer de telles expériences dans notre vie sociale car c’est sans doute dans la diversité, les reconfigurations permanentes que nous trouverons des solutions à nos représentations citoyennes.